mardi, novembre 12, 2013

Téléphone portable ou insupportable ?

(Auteur : ayaas)

Dans les maisons de formation à la vie consacrée, faut-il empêcher ou éduquer les jeunes à utiliser le moyen moderne de communication qu’est le téléphone portable ? Telle est la question préoccupante que se posent bon nombre d’éducateurs et éducatrices face à l’envahissement de la nouvelle culture, la culture numérique que nous impose la mondialisation et qui pousse à la migration digitale. En effet, nombreux sont ceux qui réfléchissent particulièrement sur le défi de la vie fraternelle en communauté dans nos sociétés de consommation et des NTIC (Nouvelles technologies de l’information et de la communication).
Partout le constat est le même : les NTIC nous apportent à la fois bénédictions et malédictions. Les impacts négatifs sont, entre autres : l’oubli de soi et des autres, l’égoïsme et l’individualisme, la perte d’identité avec les risques de sombrer dans la perversité des mœurs et l’esclavage, le manque de liberté, le déséquilibre affectif, le mensonge, le vol, la perte d’identité dans la vie religieuse, l’absence morale de la communauté, la course au matérialisme, la coupure avec la vie communautaire, la perturbation pendant la prière… Et les impacts positifs des NTIC : le don de créativité, l’accès facile et rapide à l’information et à la communication, l’efficacité du travail, grande ouverture au monde, l’esprit de solidarité, l’économie du temps et d’argent, échanges faciles et moins coûteux… En savoir davantage ?
Pourquoi le fameux Portable, un des signes palpables du progrès technologique, serait-il devenu insupportable dans certaines maisons de formation à la vie consacrée ? « En cette terre d’Afrique encore secouée par pas mal de guerres et de tensions, mieux vaudrait laisser de côté le ‘port d’arme’ et davantage utiliser le ‘portable’ », affirmait sagement en 2005 un missionnaire français œuvrant en Afrique (Tchad – Cameroun) depuis plusieurs années, le Père Raoul Martin, OMI (cf. ENTRE-NOUS (Octobre 2005) N°151, Province du Cameroun).  Ayaas

7 commentaires:

Martin a dit…

Dans toute chose, je crois plus à l'Education qu'à l'interdiction!

Freddy a dit…

Il vaudrait mieux éduquer au bon usage, on gagnerait plus et sur beaucoup de paramètres, ce n'est qu'un point de vue. fb

José a dit…

NE PAS AVANCER...C'EST RECULER....José bientot 77 ans... ma dernière acquisition ....un gsm a clavier + ordinateur ....quelle merveille ....évidement ...+ grand...+ large ....mais tiend dans la poche ou a la ceinture avec l'étui spécifique... fb

Douciline a dit…

faut eduquer, donner une certaine discipline et non empecher!

Will a dit…

Les deux si nécessaire. éduquer pour bon usage mais empêcher dans certaines circonstances p.ex pdt la messe. C'est mon point de vue mais pas la vue des points... fb

Jérémie a dit…

L'éducation au bon usage: voilà ce qu'il faut faire. l'homme ne peut pas ne pas communiquer car cela fait partie de son essence. et si les moyens sont beaucoup plus performants pour favoriser cette communication il n'y a pas de problème.l'éducation servirait mieux à ce point car c'est l'homme qui utilise ce moyen. fb

Carola a dit…

Pas facille de répondre surtout quand on voit le téléphone à la chapelle soit disant ' attends un appel urgent. Il faut vraiment une éducation et une formation. Eduquer pour ne pas devenir esclave du téléphone ; et la nuit, fixer des heures limites pour ne pas déranger ceux qui se reposent. fb