tag:blogger.com,1999:blog-33372886.post8625304095840370288..comments2022-03-25T12:18:17.280+01:00Comments on ayaas - débat africain: La femme à côté de l'hommeUnknownnoreply@blogger.comBlogger33125tag:blogger.com,1999:blog-33372886.post-49242198322276753202011-02-08T21:13:49.692+01:002011-02-08T21:13:49.692+01:00Serge, tu dis certainement de bonnes choses avec t...Serge, tu dis certainement de bonnes choses avec ton expérience de marié. Cependant, aujourd'hui, il est difficilement démontrable que seule la femme est sensuelle et tentante. L'homme l'est aussi à sa façon par rapport non seulement à la femme mais aussi de l'homme comme lui. Tu as raison de solliciter l'assistance du Saint Esprit pour rester dans les normes.Simon MADEKOnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-33372886.post-51647193446962429212011-02-08T18:30:22.675+01:002011-02-08T18:30:22.675+01:00Merci Karma ou X-Or -comme tu signes- pour ton com...Merci Karma ou X-Or -comme tu signes- pour ton compliment et tes commentaires qui apportent un son de cloche moderne et davantage concret aux échanges. Contrairement à ce que tu reproches à la perception de la femme dans la vie de l'homme chez mes frères moines de l'antiquité, ma thèse est très claire: De manière générale, en syntonie d'ailleurs avec la mentalité chrétienne la plus courante à l'époque comme au-delà avec l'autorité grands noms que j'ai évoqués même dans le contexte de ces échanges, la présence de la femme dans la vie de l'homme, à une exception près, est dangereuse. Ce qui invite à la prudence ou à la responsabilité. C'est la dimension de coût de cette présence. Mais, elle est aussi, quoiqu'à une faible teneur, positive. Cette perspective est souvent escamotée. J'ai choisi de la déloger d'en dessous du lit pour la porter sur le toit afin d'inviter à l'apprécier à sa juste valeur pour le réalisation de l'homme. C'est dans ce versant que j'illustre que c'est une présence stimulante pour la réalisation authentique de l'homme. Dans le contexte de ces échanges, nous en sommes finalement arrivés à considérer mutatis mutandis ces perspectives sur la présence de la femme dans la vie de l'homme dans le mouvement contraire, l'homme par rapport à la femme: les deux chacun à sa manière dispose à un même degré et de l'humain trop humain et du divin. Car, ils sont tous deux, à l'image et à la ressemblance de Dieu mais sous le poids de la concupiscence.<br />C'est dire que l'homme est le même à toutes les époques. La relation entre l'homme et la femme a toujours été vécu et perçu dans la dynamique évoquée ci-haut. Cela est d'ailleurs suggéré par la démarche patristique et historique qui est la mienne dans l'article. J'y interroge les textes anciens en portant avec moi des questions que me suggère mon actualité sur ce qui est en cause en recourant aux ressources de l'herméneutique sans céder à l'instrumentalisation ni de l'actualité ni des textes. Mais obtenant des éclairages de ceux-ci pour celle-ci et vice versa.<br />Avec ceci, s'éclaire sur le principe déjà annoncé quant au genre littéraire des APOPHTEGMES qui s'apparente à celui des fables de La Fontaine: ils nous donnent à penser!!! Il ne faut donc pas les prendre à la lettre. En fait, moi, je les sollicite pour qu'ils illustrent, très simplement mais de façon incisive, des perspectives que je scrute à l'étape où je suis porté dans le présent partage.<br />Dans le cas d'Amonas, son expérience suggère bien de distinguer un silence complice comme celui de certains évêques dans le contexte de la pédophilie aux USA d'une interpellation ferme du coupable mais dans le respect et la miséricorde. Car, "pédophile" on l'est aussi potentiellement et la même mesure dont on se sert pour les autres pourra être servi pour soi!<br />Quant à l'histoire de abba Sérapion, la leçon est qu'il n'est jamais trop tard pour bien faire et des circonstances diverses y poussent, de plus spectaculaires aux plus anodines, fortuites. Dans le cas de la prostituée aux prises avec Sérapion, c'est grâce à la force morale, à la stratégie pastorale, à la compassion et à la foi de ce dernier qu'elle y est arrivée, se CONVERTISSANT radicalement. J'espère alors que tu ne m'invites pas par rapport aux prostituées que tu évoques à adopter l'attitude de certains évêques américains sur des cas de pédophilie que tu dénonces tout simplement parce qu'elles paient la dîme et ont une dévotion mariale! La foi authentique doit produire des exemples concrets de rupture avec ce qui est intrinsèquement mauvais. Le ciel on ne le gagne pas à force de dîme et de dévotions. C'est dans l'ouverture confiante à la miséricorde et l'effort concret de conversion au quotidien avec la fatigue qu'il appelle.Simon Madekonoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-33372886.post-38569854154087316972011-02-08T18:10:11.631+01:002011-02-08T18:10:11.631+01:00La femme ... C'est tout ce qu'il y a de pl...La femme ... C'est tout ce qu'il y a de plus sensuel et de tentant en même temps. Notre corps la désire pendant que les Ecritures suggèrent que l'on peut s'en passer comme l'a fait l'Apôtre Paul. Nous l'épousons mais nous la trahissons aussi à cause de nos impulsions sexuelles qui nous obligent à voir ailleurs. Comme qui dirait, elle ressemble à notre petite sœur au bout d'un certain nombre d'année du mariage. La sensation étant en baisse à cause du taux de testostérone qui regresse avec l'âge, l'on trouve plus de sensation à flirtant ailleurs. Un fruit volé, dit-on, parait plus succulent que celui cueilli chez soi. Faut-il se laisser aller au gré du libido parce qu'il est naturel? Seul le Saint-Esprit nous aide à accroitre la maîtrise de soi pour nous suffire à nos femmes et considérer les religieuses comme nos propres sœurs. ENCORE FAUDRAIT-IL LE DESIRER SINCEREMENT DEVANT DIEU.Serge Mabialanoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-33372886.post-1119665730128375782011-02-08T09:37:55.820+01:002011-02-08T09:37:55.820+01:00Simon, merci pour l'article. Mais cette mental...Simon, merci pour l'article. Mais cette mentalité qui consiste à considérer la femme comme un danger pour la vertu de l'homme c'est un peu un phallocratisme antique non ? Dans quelle mesure ces règles monastiques s'adaptent non pas nécessairement au temps aux paradigmes scientifiques de chaque époque et société ? Bien plus, ces histoires édifiantes de moines, c'est un peu drôle. Par exemple, cet Abba Ammonas qui cache la 'faute' du moine en chaleur, ça n'a rien d'encourageant. Aux USA, bcp d'évêques ont cru bon de protéger des prêtres pédophiles: les cas pendent dans les tribunaux avec des fortes sommes à payer au point que certaines paroisses ont fait faillite. Cette complicite d'Ammonas ou sa considération dévaluant d e la femme c'est triste. Et donc, il y a une distinction entre la loi et la vertu morale individuelle ici. Le statut légal de la femme en ce temps là n'est plus le meme aujourd'hui. L'autre histoire de Abba Sepropion est encore plus rocambolesque. Tu sais qu'il y a des prostituées qui donnent la dime de leur 'gains' (cfr Le film documentaire sur la RDC: les marchands de Dieu). En Amérique latine, il en est qui ont une dévotion mariale extraordinaire. M'enfin, j'évoque la question juste pour mettre sur la sellette la conception antique de la femme dans ces hagiographies et règles de la vie monastique: la femme comme danger, la femme comme objet à cacher dans un tonneau, la femme comme prostituée qui doit se repentir etc. Il y a bcp du machisme dans ces pratiques religieuses antiques et médiévales (X-OR).Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-33372886.post-24842015367383932452011-02-07T16:29:42.992+01:002011-02-07T16:29:42.992+01:00Merci Emmanuel de souligner davantage, par ton int...Merci Emmanuel de souligner davantage, par ton intervention combien profonde et simple en même temps,que le dimension coûteuse de la présence de la femme dans la vie de l'homme comme celle de celui-ci par rapport à celle-là relève de "L'HUMAIN TROP HUMAIN" et que, leur présence mutuelle stimulante relève du DIVIN qu'ils incarnent chacun avec la MEME PROPORTION: les Deux sont à l'IMAGE et à la RESSEMBLANCE de DIEU. Ce faisant, nous avons à envisager la relation homme-femme-homme comme une "MISSION SPIRITUELLE.": lui faire toujours proclamer Dieu par sa profondeur, sa simplicité et sa vérité. Ce qui constitue un vrai défi. Car, nous restons frappés du sceau de la concupiscence!!! <br />Apparemment, Ayaas ne semble pas percevoir le clin d'oeil que je lui fait parlant de la relation homme-femme-homme en termes de "mystique" et de "MISSION SPIRITUELLE"! Je le crois, puisque c'est pour moi un maître, mieux qualifié pour le développement de ces intuitions!!!Simon MADEKOnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-33372886.post-50245129295365299342011-02-07T15:08:43.750+01:002011-02-07T15:08:43.750+01:00J’ai lu avec attention tous ces commentaires dont ...J’ai lu avec attention tous ces commentaires dont certains sont très élevés. Je n’ai malheureusement pas le temps de lire régulièrement toutes ces très belles réflexions étant déjà en retard dans les tâches qui me sont confiées. Il ne faut pas oublier que la bible nous dit que Dieu créa l’homme ET la femme à son image et à sa ressemblance. <br />Le peintre Rembrandt (Europe / Pays Bas 1606 – 1669) est un très grand peintre dont les œuvres se trouvent dans beaucoup de musées. Son dernier tableau fut « Le retour du fils prodigue ». Le fils y est vu de dos, à genou devant son vieux père. Celui-ci pose ces deux mains sur les omoplates de son fils cadet. Quand on regarde de près, on voit que le père – qui représente Dieu dans la parabole – a une main d’homme et une main de femme… <br />Je pense également à une réflexion que j’ai faite à un jeune qui me disait regarder « d’un peu trop près » les jolies filles qu’il croisait en rue. Je lui dis : « ne regarde pas le corps de la fille que tu croise, mais rend grâce à Dieu pour « belle créature » que tu viens de croiser. Quelques temps après il me dit qu’il était plus à l’aise lorsqu’il croisait une ‘jolie fille‘ car il ne se focalisait plus sur la fille mais sur Dieu. L’année suivante il m’annonça qu’il avait une compagne dans sa vie car à présent il pouvait faire la différence entre un beau corps et un bel esprit (une fille sérieuse). L’année suivante, ils se mariaient. <br />Quant à la beauté du corps, on dit chez nous : « Regarde ta future belle-mère, et vois à quoi ressemblera ta future épouse dans 20 – 25 ans ». La jeunesse et la beauté, toute subjective qu’elle soit, passent avec le temps. Il y a des personnes, âgées physiquement qui sont toujours jeunes d’esprit. Sœur Emmanuelle du Caire était de celle-là.Emmanuelnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-33372886.post-2638160326382833552011-02-06T19:35:16.752+01:002011-02-06T19:35:16.752+01:00Julie, si je suis sur cet espace c'est parce q...Julie, si je suis sur cet espace c'est parce que j'y ai été convoqué pour rendre compte de mon optimisme sur le fait qu'il y a des femmes vertueuses, dans l'histoire de la vie chrétienne, particulièrement dans sa forme monastique, qui ont aussi aidé des hommes sur leur chemin en vue de la perfection. J'ai cité Mélanie, Scholastique et surtout Macrine la Jeune qui a participé à la formation de deux hommes qui sont devenus de grands évêques.<br />Dans ma dernière réaction, à la suite d'une anecdote de la vie de moines au désert à travers laquelle j'ai voulu illustrer la présence coûteuse mais stimulante des femmes dans le cheminement d'un homme, pour répondre à Denyse, je me suis adressé directement à Michel qui a réagi laconiquement avec le titre d'une plaquette de Claire Mbuyi Banza : ET LA FEMME SAUVERA! L'HOMME, Kin Baobab. En fait, j'ai simplement voulu lui dire que c'est seulement l'un-l'une avec l'autre, non l'une-l'un sans l'autre et jamais l'une-l'un contre l'autre. Je l'ai illustré avec un autre apophtegme dans lequel, apparemment, c'est l'homme qui sauve la femme mais où plus profondément l'homme est aussi sauvé ou porté à agir selon l'idéal du bien grâce à la présence coûteuse mais stimulante d'une femme. Si tu veux, voici une autre expérience selon une autre anecdote: 'Un frère envoyé par son abba faire une commission passa par un endroit où il avait de l'eau. Il y trouva une laveuse et, saisi par la tentation lui demanda de forniquer avec elle. Celle-ci lui répondit: "T'écouter est facile et cependant je te causerai beaucoup d'ennuis." Il lui demanda: "Comment?" Elle répondit: "Quand tu auras commis la faute, ta conscience te fera des reproches; alors, ou bien tu la mépriseras, ou bien tu auras beaucoup de peines à rentrer dans l'ordre où tu es maintenant; avant d'avoir été blessé, poursuis donc ta route en paix." A ces mots, il fit pris de remords, rendit grâce à Dieu et à la sagesse de cette femme, puis revenu près de son abba, il lui raconta la chose et celui-ci fut plein d'ADMIRATION POUR CETTE FEMME (c'est moi qui mets en majuscule). Puis le frère demanda à ne plus quitter le monastère et il y demeura sans sortir jusqu'à sa mort'. Notre sœur-femme a sauvé notre frère-homme en même temps elle s'est sauvée par son engagement à proclamer la vérité et ensemble, femme et homme, ils ont été sauvés!Simon Madekonoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-33372886.post-39595390620609385862011-02-06T15:37:58.229+01:002011-02-06T15:37:58.229+01:00On dirait que la femme ne doit son salut que de l’...On dirait que la femme ne doit son salut que de l’homme !!! S’il en est ainsi, nous demeurons pleinement dans la conception traditionnelle de la femme, surtout en Afrique. Toutes les saintes femmes canonisées dans l’église catholique ont-elles eu nécessairement besoin de l’homme pour parvenir à l’idéal de perfection ? à part bien sûr le besoin de sacrements comme eucharistie et confession. Je pense que la femme a su frayer son chemin indépendamment de l’homme, sans être ennemie de celui-ci. Je ne suis pas une féministe mais plutôt une assoiffée de JUSTICE.Julienoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-33372886.post-76590184002312777952011-02-06T15:16:23.155+01:002011-02-06T15:16:23.155+01:00Michel, je crois plutôt, pour paraphraser l'ac...Michel, je crois plutôt, pour paraphraser l'actuel Supérieur Général des Scheutistes, c'est ensemble, la femme-l'homme avec l'homme-la femme, non la femme-l'homme sans l'homme-femme et jamais la femme-l'homme contre l'homme-la femme qu'ils se sauveront! N'est-ce pas ce que nous suggère l'expérience d'Abba Séprapion? Un jour, il passait par un village d'Egypte, apercevant une prostituée qui se tenait dans sa loge, il lui dit: "Attends-moi ce soir, car je vais venir à toi et passer cette nuit près de toi." Elle lui répondit: "Bien, abba"; et elle se prépara et disposa le lit. Le soir venu, l'ancien vint chez elle, il entra dans la loge et lui dit: "Tu as préparé le lit?" Elle dit: "Oui, abba." Elle ferma la porte et lui dit: "Attends un peu, car nous avons une règle, attends que je l'aie accomplie." Alors l'ancien commença son office. Il prit le début du psautier; et à chaque psaume il faisait une prière pour elle, demandant au Seigneur qu'elle fasse pénitence et qu'elle soit sauvée. Dieu l'exauça. La femme se tenait debout toute tremblante et priait auprès de l'ancien. Quand il eut achevé tout le psautier, la femme tomba à terre. Ensuite l'ancien commença les épîtres de saint Paul, il en lut une grande partie et termina ainsi son office. La femme, touchée de repentir et comprenant que ce n'était pas pour pécher mais bien pour sauver son âme qu'il était venu chez elle, se prosterna devant lui et lui dit: "Par charité, abba, conduis-moi là où je pourrai plaire à Dieu." Alors l'ancien la conduisit dans un monastère de vierges et la confia à l'amma disant: "Prends cette sœur; ne lui impose pas de joug ni de commandement comme aux autres sœurs, mais donne lui ce qu'elle veut et laisse-la se conduire à son gré." Au bout de quelques jours, elle dit: "J'ai commis beaucoup de péchés, je veux ne manger que tous les quatre jours." Et après quelques jours encore, elle supplia l'amma, lui disant: "Puisque j'ai beaucoup contristé Dieu par mes fautes, par charité, mets-moi dans une cellule et bouches-en l'entrée; par une ouverture, tu me donneras un peu de pain et le travail manuel." Ainsi fit l'amma, et la sœur plut à Dieu tout le reste de sa vie.' <br />Anicet, il s'agit d'une présence féminine coûteuse mais stimulante sur le chemin de la perfection! Que René apprenne de cet abba l'art de déjouer le transfert de l'affection négative de l'autre différente de lui mais partie de lui et qui, de ce fait, reste omniprésente. Tout cadeau n'est pas "recevable". Il faut être à mesure de débusquer le flatteur qui ne peut vivre que de celui qui l'écoute (cfr Jean de la Fontaine). Cette opération vérité que suggère ayaas, doit être traversée de respect et de compassion. Car, même quand nous pouvons capitaliser la capacité de la vertu, rongé par les vice, nous l'avons été, nous le sommes et le serons encore!Simon Madekonoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-33372886.post-72622193669381033032011-02-06T10:37:25.682+01:002011-02-06T10:37:25.682+01:00"Et la femme sauvera l'homme"...!"Et la femme sauvera l'homme"...!Michelnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-33372886.post-72736086849219101342011-02-05T22:51:27.899+01:002011-02-05T22:51:27.899+01:00Et oui, Denyse, pas seulement un débat africain ma...Et oui, Denyse, pas seulement un débat africain mais de partout dans le monde. Je peux ajouter, débat de tous les temps avant l'advenu du courant incisif sur le genre. Ce qui me réjouit. Car, je peux me rendre compte que quoique dans le contexte du présent dialogue, tout part des extraits d'un texte que j'ai publié, cette problématique ne commence pas avec moi. D'ailleurs, ayaas qui nous offre cet espace s'y est déjà risqué non seulement avec le "célèbre" 'Religieux africain de l'an 2000' mais aussi déjà en 1992 dans une recherche présentée au Claretianum de Rome sur L'amitié selon Saint François de Sales. Et cette amitié, c'est par rapport à sainte Jeanne de Chantal. Bref, personne, dans la vérité de son être, à moins d'être un malade ou un ange sur la terre, ne pourrait prétendre ne pas être concerné par l'homme ou la femme dans sa réalisation et dans la complexité (je parle de présence coûteuse et stimulante) de l'identité ontologique de l'un et de l'autre. Un sage, dans un Apophtegme nous aide à accueillir très simplement ce message: 'Un moine rencontrant des moniales sur son chemin, s'écarta de la route en les voyant, mais la supérieure lui dit: "Si tu étais un moine parfait, tu ne nous aurais pas regardées et tu n'aurais pas vu que nous étions des femmes."'Simon Madekonoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-33372886.post-63130910165470788372011-02-05T16:47:14.076+01:002011-02-05T16:47:14.076+01:00Débat africain, en fait débat de partout dans le m...Débat africain, en fait débat de partout dans le monde... Ma grande admiration pour ces personnes qui répondent en si grand nombre. (Via Facebook)Denysenoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-33372886.post-55204584595431165212011-02-04T12:55:08.866+01:002011-02-04T12:55:08.866+01:00Joella, merci de nous rejoindre et de ton apport. ...Joella, merci de nous rejoindre et de ton apport. Je crois que nous sommes dans un contexte de dialogue qui ne nous ferme à aucun son. Il suffit qu'il soit respectueux de l'humain et des principes de foi qui sous-tendent les prises de position. Ne crois-tu pas qu'aujourd'hui, comme l'a d'ailleurs évoqué Ayaas sur le caractère problématique de l'identité de femme et d'homme, le mariage pourrait aussi faire penser à des types de relations qui n'impliquent pas nécessairement homme-femme. Dans ce cas, en parlerais-tu aussi comme l'unique institution où on peut trouver le bonheur et lequel? Car, il y en a de toutes les couleurs. Mais ce qui me dérange plus, c'est la limitation du bonheur de l'homme et de la femme dans le mariage. Jésus n'était pas marié mais je le rencontre sur les pages de l'évangile comme un homme heureux qui a proclamé heureux les anawim, parmi lesquels il y a eu certainement des non-mariés. Et l'histoire nous alignent de nombreuses autres personnes qui n'étaient pas mariées mais qui étaient heureuses. En tout cas, moi, je ne suis pas marié et ne l'envisage pas encore parce que moine et prêtre mais je suis heureux!!!Simon Madekonoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-33372886.post-58308890185043194672011-02-04T12:51:55.212+01:002011-02-04T12:51:55.212+01:00Mamie, si tu as l'occasion de t'abonner à ...Mamie, si tu as l'occasion de t'abonner à la revue qui a publié le texte d'où sont issus les extraits qui servent de toile de fond à nos échanges, tu trouveras un bon témoignage sur la relation femme-maman et homme (prêtre). C'est un essai de spiritualité africaine dans la relation maman avec son fils prêtre selon l'expérience de l'Association des fidèles Libota Maria wa Joane. C'est un texte simple mais profond de Maman Gertrude Musuamba, traduit du lingala. La maman africaine est une femme de valeur. Nos plus jeunes sœurs à la remorque de la modernité doivent se connecter à ce modèle dans ce qu'il a de bon en le développant avec les opportunités de la civilisation actuelle.Simon Madekonoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-33372886.post-8825718399664478652011-02-04T11:15:42.638+01:002011-02-04T11:15:42.638+01:00Pourquoi ne pas écouter aussi ce que disent les Té...Pourquoi ne pas écouter aussi ce que disent les Témoins de Jéhovah ? Ils forment un mouvement chrétien millénariste, né aux États-Unis au XIXe siècle. « Vous êtes mes Témoins », déclare Jéhovah aux adorateurs du Dieu de la Bible (Isaïe 43, 10). Le bonheur de l’homme et de la femme n’est-il pas dans le mariage ?Joellanoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-33372886.post-72656126959283716022011-02-04T10:43:05.655+01:002011-02-04T10:43:05.655+01:00Pauvre René ! Qui pourra te « libérer de ce carcan...Pauvre René ! Qui pourra te « libérer de ce carcan culturel ?» Toi seul peux t’en libérer, mon frère, car dans le Christ nous sommes libres. Ta société reste et restera ce qu’elle est malgré le petit pas vers le changement des mentalités, fruit du contact avec les cultures occidentales. Par ailleurs, je pense que tu gagnerais en dignité tenant compte du regard de ton entourage sur toi. « Il n'y a pas de fumée sans feu », dit un proverbe. Dans quelle mesure cette sagesse peut être vraie ? Je n’en sais rien.Gabynoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-33372886.post-62737885997267603912011-02-04T10:15:33.602+01:002011-02-04T10:15:33.602+01:00Je suis ravie de lire ton commentaire, Ayaas, le m...Je suis ravie de lire ton commentaire, Ayaas, le mot « maman » me plaît beaucoup. Il me rappelle la première visite de Jean-Paul II au Congo-Kinshasa. Je n’étais qu’au début de ma formation religieuse. Rencontrant les religieuses au Carmel de Kintambo, à Kinshasa, il leur dit à peu près ceci : N’oubliez pas que vous êtes d’abord des femmes, enrichissez l’église de votre identité féminine (je n’ai pas le texte exact). Les cas de faiblesse qui existent partout dans le monde peuvent ternir la réputation de la femme mais ils ne diminuent en rien l’être féminin. Je pourrais en dire autant pour l’homme. Je partage aussi ton avis sur le titre de l’article. Il vaut mieux dire la femme avec l’homme que la femme à côté de l’homme. Je constate que Simon ne s’y oppose pas. Une fois de plus merci pour ce ministère.Mamienoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-33372886.post-79819165120035570402011-02-04T09:34:18.771+01:002011-02-04T09:34:18.771+01:00Le Maître JB ramène les échanges vraiment sur la t...Le Maître JB ramène les échanges vraiment sur la terre. Merci. Tu as raison, le titre de l'article pourrait changer en adoptant une formulation suggérant une dynamique interactive. C'est dans la précipitation que j'ai écrit mon article qui a été publié après mon départ. Bien plus, des orientations précises en rapport avec les tâches que nous avions pour le contexte du lancement de la Revue m'ont aussi limité. Mais j'ai vraiment l'idée de perfectionner la recherche en creusant davantage les sources et en tirant profit de nos échanges pour l'actualisation.<br />Pour terminer, je crois que c'est bien de faire intervenir la femme maman africaine et les autres. Parce que le femme n'est pas seulement celle avec laquelle on peut tomber sexuellement. Il y a aussi la sœur, etc. Dans le cas de Benoît, elle mûrit au contact avec la particularité et le défi de la nourrice qui fait penser à la maman, de la tentatrice, de sa sœur et de la folle. Le rapport de l'homme avec la femme nous est ainsi présenté comme une "mystique". Je laisse à ceux qui ont enseigné la théologie spirituelle le soin de nous ouvrir à l'intelligence de cette perspective.Simon Madekonoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-33372886.post-39996939455996409702011-02-03T21:20:12.184+01:002011-02-03T21:20:12.184+01:00Merci pour ce débat. Le sujet est très sensible et...Merci pour ce débat. Le sujet est très sensible et je préfère me taire que d'y verser mon amertume. Les hommes auxquels j'ai fait confiance m'ont déçue et je serais trop subjective si je me prononçais là-dessus.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-33372886.post-1140470434616965362011-02-03T19:59:30.231+01:002011-02-03T19:59:30.231+01:00Ouf ! un sujet bien intéressant mais pas facile à ...Ouf ! un sujet bien intéressant mais pas facile à aborder. Simon serait le mieux placé pour répondre à cette question d’image de la femme, celle qui est dans sa tête. Il en parle avec aisance bénédictine au point d’emporter nos esprits aux chênes de Mambré ou à la colline de Subiaco en Italie.<br />Mon image de la femme africaine, celle qui m’a donné la vie ‘en abondance’ ? Elle est double. D’abord, celle de ma mère, digne épouse de son mari, responsable de ses enfants, heureuse de son identité féminine et de son rôle. M’inspirant confiance et sécurité, elle était presque ‘amie’ parce que je n’avais rien à lui cacher. C’est elle qui m’a appris à appeler toute femme « maman ». Je m’ouvrais plus facilement à elle qu’à mon père, un homme pourtant doux et bon. Telle est ma première image de la femme « africaine » dont nous parlons. Voilà pourquoi je n’arrive pas à comprendre les femmes africaines qui jettent leurs enfants dans la rue ou qui les vendent en guise d’adoption à distance.<br />Ensuite, je garde l’image d’une femme brisée par les tabous. Je pense précisément à la femme dépeinte sur la page de ta référence. Ce que j’ai écrit il y a 17 ans reste valide, je me sens de plus en plus confirmé dans mes convictions. Il paraît qu’un serpent ne devient dangereux que lorsqu’il se sent menacé. Il en est de même avec la femme à la croisée des chemins. Elle ne devient une menace réelle que lorsque je m’engage dans le jeu de la provocation. Seule l’ « opération vérité » peut aider à relire ses choix fondamentaux.<br />Enfin, vu sous cet angle, l’homme du terrain qu’est René confirme mon expérience. Les tabous existent encore en Afrique malgré des slogans stériles sur l’égalité de sexe, la journée de la femme... La plupart des femmes africaines, même des intellectuelles, en sont fières ! Il suffit de penser au phénomène « dot » qui a perdu sa signification symbolique d’union entre deux familles pour s’en convaincre. A maman Annie je dirais qu’aucune loi du monde ne supprimera la différence essentielle de sexe entre l’homme et la femme même s’il est parfois difficile, dans nos sociétés d’aujourd’hui, de savoir qui est homme et qui est femme ! Elle se réfère peut-être à sa propre expérience. Me basant sur la mienne, je ne me sens pas en droit d’affirmer que la femme est un objet de péché. Quant à l’intitulé de cette discussion, j’aurais voulu que l’auteur nous parle plutôt de « La femme avec l’homme ». Ensemble dans la mission pour l’éternité.ayaashttps://www.blogger.com/profile/13293430269561027431noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-33372886.post-60517478951764225372011-02-03T18:31:09.972+01:002011-02-03T18:31:09.972+01:00Mamie, connaissant mon type, je ne serais pas éton...Mamie, connaissant mon type, je ne serais pas étonné de me rendre compte qu'il t'a dit une fois de plus que la femme africaine, quand bien même tu préciserais, celle qui lui a donné la vie en abondance, c'est encore une 'femme en soi'. De lui, j'ai dans le même contexte retenu qu'il n'y a pas de vie consacrée en soi!!! A un certain âge, le changement est difficile, peut-être plus difficile encore pour les femmes! Mais lui, c'est un homme qui a bien intégré l'autre pôle, la féminité, qui le rend authentiquement homme ou qui le met sur le chemin de l'homme authentique!Simon Madekonoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-33372886.post-2346836999150297962011-02-03T18:02:47.840+01:002011-02-03T18:02:47.840+01:00Ah bon ! je m’y attendais… Parlons plutôt de la fe...Ah bon ! je m’y attendais… Parlons plutôt de la femme africaine, celle que tu connais mieux puisqu’elle t’a donné la VIE en abondance.Mamienoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-33372886.post-14569102184256359722011-02-03T17:58:31.248+01:002011-02-03T17:58:31.248+01:00Anicet, s'agissant de ton ignorance sur la vie...Anicet, s'agissant de ton ignorance sur la vie monastique et les moines, tu peux t'apaiser. Ce n'est pas le paradis et on n'y rencontre pas des anges. La vie monastique est une école-atelier nous dit Saint Benoît et ceux qui y habitent selon le beau titre d'un livre de Ghislain Lafont sont "Des moines et des hommes" . De fait comme leurs autres frères sur le chemin de la perfection, c'est au prix d'une dynamique faite d'"essais et erreurs" qu'ils ont avancé au point que certains ont dit d'eux: "Qu'ils ont tout fait, même le bien!" Au moins ils n'ont jamais désespéré de la miséricorde de Dieu" à l'exemple de Saint Benoît selon l'enseignement de sa Règle. Pour t'en convaincre, médite sur cette scène d'un chercheur de Dieu selon le propos d'un Apophtegme:<br />"Abba Ammonas vint un jour manger dans un endroit et il y avait là quelqu'un ayant mauvaise réputation, et il se trouva que la femme arriva et entra dans la cellule du frère. L'ayant appris, les habitants du lieu en furent donc troublés et se rassemblèrent pour expulser le frère de sa cellule. Sachant aussi que l'évêque Amonas était là, ils vinrent le prier de les accompagner. Lorsque le frère en fut informé, il prit la femme et la cacha dans un tonneau. Abba Amonas escorté de la foule, entra et se rendit compte de ce qui s'était passé, mais pour Dieu, il cacha la chose. Etant allé s'asseoir sur le tonneau, il donna l'ordre de fouiller la cellule. Et quand les gens eurent fouiller sans trouver la femme, abba Ammonas leur dit:'Que Dieu vous pardonne.' Ayant prié, il les fit tous se retirer; puis prenant la main du frère, il lui dit:'Veille sur toi-même, frère'. Et cela dit, il s'en alla." Je n'ai pas de commentaire!!!Simon Madekonoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-33372886.post-57428469575948058832011-02-03T17:28:50.970+01:002011-02-03T17:28:50.970+01:00Merci de votre participation. L’auteur se défend b...Merci de votre participation. L’auteur se défend bien jusqu’à présent, c’est mon impression… Avant de prendre le risque de répondre à Mamie qui m’incite à relire mon texte, j’aimerais qu’elle précise à quelle femme fait-elle allusion. Il me semble que la femme ‘en soi’ n’existe pas. Il ne serait donc pas aisé d’en parler ici.ayaashttps://www.blogger.com/profile/13293430269561027431noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-33372886.post-69413189099831046422011-02-03T17:14:58.577+01:002011-02-03T17:14:58.577+01:00Annie, merci pour ton insertion dans la dynamique ...Annie, merci pour ton insertion dans la dynamique du partage. Je suis d'accord avec toi sur ton argumentation. Sr Josée Ngalula qui a publié un texte dans le même contexte que moi, évoque la pesanteur culturelle chez nous et avec la caution des noms comme Clément d'Alexandrie, Thomas d'Aquin et Albert le Grand, l'aura d'une certaine misogynie ou pessimisme sur la femme qui couvre la pensée chrétienne par rapport à sa présence à côté de l'homme. Mais elle montre par la suite que cette réputation est de faible teneur à côté de celle que déploient quantité d'autres textes législatifs sur la relation prêtre et femme pour l'Eglise catholique de rite latin. Pour éviter d'aboutir à ce que tu dénonces dans lequel des femmes aussi se retrouvent sous la forme du lesbisme, j'invite les uns et les autres à intégrer féminité et masculinité en cultivant de vrais et simples relations entre hommes et femmes.<br />Je viens de terminer un programme de cours quelque part sur cette planète et je me rends compte que deux de ceux qui ont été donnés par une femme ont été ceux que j'ai compris sans peine comme à l'époque où je comprenais sans peine ceux dispensés par l'auteur de 'Religieux Africain de l'An 2000. Problèmes et urgences' qui doit sans plus tarder se présenter sur l'espace pour rendre compte de sa perception de la femme et de son rôle à côté de l'homme!!! Il y a certainement quelque chose qui vous est propre qui l'a favorisé. Mais n'hésitez jamais à compter aussi sur ce que nous les hommes avons en propre pour que vous soyez stimulées sur votre chemin de perfection.Simon Madekonoreply@blogger.com